Les Scarifications chez les Moose

Signes graphiques Moose et leurs significations : le cas des scarifications 
ethniques des moose du Burkina Faso

RESUME

Les moose sont un peuple du Burkina Faso venus du Gambagha au Nord du Ghana actuel. Selon la tradition orale des Moose de Manga, c’est Rialé, le père de Ouédraogo qui aurait donné à son fils, le premier, les scarifications afin de le reconnaître parmi d’autres personnes ; ceci à cause des réticences de son beau père Nédega à son union avec Yennenga. Plus tard, la pratique se généralisa à tout le Moogo. L’article tentera de faire d’abord un aperçu sur l’histoire du royaume mooaga. Ensuite, situera l’origine des scarifications au Moogo et donnera les caractéristiques de quelques scarifications moose. L’image graphique de quelques 
scarifications sera exposée ainsi que la signification des ces scarifications qui constituent une pratique de l’écrit oralisé. 
Alain Joseph SISSAO

Aperçu de l’histoire du Moogo

Au niveau géographique, le pays moaaga est nommé Moogo. Il occupe toute la zone centrale du Burkina soit environ 63500 km² correspondant au 1/5 du territoire national. Le Moogo se subdivise en plusieurs royaumes et principautés. Le royaume du centre abrite l’actuelle capitale de Ouagadougou. C’est dans ce royaume que réside, tout en haut de la hiérarchie, le Moogho Naaba, principal chef des Moose. Les moose ont une haute conception de leur milieu de vie qu’ils considèrent comme le meilleur des mondes 
possibles. Ce fait constitue la dichotomie entre Moogo/Weoogo (monde/brousse).

Les moose ont longtemps rejeté les influences extérieures en manifestant un isolement 
farouche et guerrier. Selon les sources historiques de Yamba Tiendrebeogo, le Lagl Naaba Abga rapportées par Robert Pageard ainsi que les travaux de Michel Izard sur le Yatenga, la structure politique du royaume moaaga était très hiérarchisée et reposait sur une trifonctionnalité africaine. En effet, les représentations de la souvenraineté et catégories socio-professionnelles reposait sur les quatre dénominations que sont : les Nakombse, Tẽng-n-biisi, Sãaba et Yarse, ou dans un autre langage : « gens du pouvoir », gens de la terre », forgerons et commerçants.

Il est d'autant plus difficile de reconstituer les divers épisodes de cette histoire qu'elle n'a pas été écrite mais racontée, ou plutôt contée. Ce qui est certain, c'est que l'histoire du Burkina Faso a été tourmentée. Les mosse, qui vont créer de puissants royaumes dans cette région de la boucle du Niger, seraient arrivés sur l’actuel territoire vers le XIème siècle. Pour certains, ils seraient originaires de la région du lac Tchad . Leur longue migration les aurait amenés, dans une première étape, au Ghana. On considère aujourd'hui que la petite ville de Gambaga, tout au nord de ce pays, est le premier grand foyer de dispersion des peuples dagomba, mamprousi et nankana, d'où naîtront les futures dynasties moose.

Organisation de l'Empire Moaaga 
 
Comme précisé plus haut, au sommet de la hiérarchie, on trouve l'empereur : le Moogho Naaba, symbole du soleil, il est vénéré comme un dieu. Elu par les hauts dignitaires de la cour, il est choisi parmi les descendants d'Oubri. En effet, le royaume d'Oubritenga prit tout de suite l'ascendance sur les autres royaumes moose. Le pouvoir est concentré dans les mains de l'empereur, qui est à la fois chef des armées, juge suprême et grand percepteur des impôts et taxes. Quant à l'empire, il est composé de royaumes, divisés en provinces, elles-mêmes subdivisées en fiefs comprenant chacun plusieurs villages. Au début du siècle dernier, l'historien français Tauxier souligne :

" L'Empire Moaaga était centralisé. Les luttes intestines qui avaient souvent lieu chez les autres peuples noirs, de village à village, de quartier à quartier, et même de soukala à soukala, n'existaient pas au Moogo. Il y avait donc paix et sécurité intérieures. De plus, le pouvoir centralisé, qui empêchait l'anarchie, 
préservait le pays d'être dévasté par des conquérants de fortune. Ainsi, tandis que les Djermabé pillaient le pays Gourounsi (...), ils n'osaient pas s'attaquer aux Moose dont ils étaient cependant voisins, redoutant les dix mille cavaliers du Moogho Naaba : tranquillité intérieure et tranquillité extérieure, tout cela était assuré (...). On était frappé en entrant au pays Moaaga de l'absolue sécurité dans laquelle vivait la population, alors que partout ailleurs la guerre et la chasse aux esclaves désolaient les villages. Et l'on citait avec envie les paysans moose se rendant isolément à leurs champs, la pioche sur l'épaule, alors que partout ailleurs, le chef de famille devait avoir, nuit et jour ses armes à portée de la main..."

Les sources de l’histoire des Moose

Nous avons des traces écrites sur l’histoire des moose grâce aux sources Arabes : Ta'rikh-al 
sûdãn et Ta’rîh-al fattãsh. Ils nous renseignent sur des groupes Moose qui au XIIIè siècle ne s’étaient pas encore fixés sur le territoire actuel du Burkina Faso, et par conséquence, il ne s’agissait pas encore des formations étatiques actuels. Mais ces phases furent décisives dans la formation des royaumes moose à cause de la nature guerrière et conquérante des moose décrits dans les ta’rik. Certaines traditions font remonter l’histoire des entités moosé actuelles au XIIè siècle, mais les travaux des historiens situent cette histoire au XVè siècle. 
Entre le XVème et le XVIIème siècle, les conquérants moose dont la dernière origine connue se situe dans l’actuel Ghana, créérent des royaumes solides et historiquement établis. OUEDRAOGO (qui veut dire Etalon du mot ou substantif weefo : cheval et de raoogo : mâle), fils de Yennega constitue un symbole et toute l’histoire de la génèse des royaumes moose actuels. Cet ancêtre des moose serait le fruit de l’alliance entre Yennenga, la princesse guerrière du Dagomba et de Rialé un prince d’origine mandé venu au secours de Yennega dont le cheval s’était emballé. Le fruit de leur alliance donna OUEDRAOGO en témoignage de l’étalon qui avait conduit Yennenga vers Rialé.

OUEDRAOGO règna sur Tenkodogo, le plus ancien des royaumes établis au Burkina actuel. ZOUNGRANA consolida ce royaume. WOUBRI, dans la lignée fut le plus grand conquérant: il constitua le royaume le plus central, Wogdogo (Ouagadougou). Progressivement, les moose occupent toute la zone centrale de l’actuelle Burkina Faso soumettent et/ou assimilent les peuples qui y vivaient. La limite occidentale du territoire moaaga se fixe jusque dans les bordures du Mouhoun actuel (ancienne Volta noire). La progression s'est poursuivie jusqu’au Nord où fut fondé le royaume du Yatenga. Les frontières du Moogho se stabilisent alors vers le XVIIème siècle jusqu’à la veille de la colonisation française.

II. Bref aperçu de la zone d’étude : Manga dans la province du Zoundwéoogo

Manga est le chef lieu de la province du Zoundwéogo située au sud est du Burkina Faso. Selon la tradition, c’est la zone où le prince successeur du futur Moogo Naba était élevé pour être imprégné des usages de la tradition. La province compte en majorité des moose, mais aussi des peuls, etc... C’est une 
zone culturelle forte du Moogo. Notre enquête s’est déroulée dans cette zone culturelle. 

III. Méthodologie d’enquête

Notre démarche méthdologique a consisté à faire des enquêtes sur la base d’un questionnaire en focus groupes avec les enquêtés. Nous avons eu recours à un appareil photo pour visualiser les exemples de scarifications. Nous reproduisons ces exemples sur un support papier en 
respectant exactement les détails des scarifications. Nous avons procédé à des entretiens individuels pour mieux cerner les caractéristiques et significations des scarifications. Nous avons aussi procédé à une recherche documentaire. Malheureusement, on ne retrouve pas beaucoup de travaux faits au Burkina sur cette pratique.

IV. Origine des scarifications

Comme nous l’avons précisé à l’introduction, l’origine des scarifications ethniques de tous les moose remonte du temps de la naissance de OUEDRAOGO le fondateur du royaume des moose. Selon d’autres sources historiques, les cicatrices du peuple moaaga datent de Naba Woubri entre le XI ème et XII ème siècle. Sous son règne, il étendit Oubritenga par les armes, vers les contrées de Ouagadougou, Yako, Koudougou etc.. Les habitants des villages désireux d’éviter la lutte contre le puissant chef se firent les cicatrices y compris les personnes âgées sous la protection de l’autorité de Naba Woubri. Lorsque les guerriers de Naba Woubri se présentaient devant ces villages, le port des cicatrices suffisait à assurer la paix de ceux-ci.

V. Caractéristiques de quelques scarifications moose 

Nous avons, chez les moose, plusieurs types de scarifications. Nous traduisons quelques uns les plus saillants du visage :

A. les scarifications sur le visage

Les princes Nakombse ont le droit de porter sur la partie droite du visage une cicatrice oblique descendant de la partie médiane du nez vers le menton. Quand aux princesses Napogse, elles portent cette même cicatrice oblique des princes mais sur la partie gauche du visage. Scarifications ornementales 
Ces sont des séries de petits traits horizontaux formant des sortes de colonnes le long des 
pommettes. Ces scarifications sont seulement portées par les hommes. Elles sont interdites 
aux nobles. Les femmes portent des cicatrices obliques (deux ou trois) sur le menton partant des lèvres. Les femmes nobles portent une sorte de croix sur la pommette gauche.

Les scarifications communes des moose

Ce sont deux séries de trois lignes qui encadrent le visage. Les marense portent trois petites cicatrices convergentes vers le coin externe de chaque œil.

Importance sociale des scarifications chez les moose de Manga

Les cicatrices permettaient une classification sociale divisant la société en nobles, princes ou esclaves selon le type de scarifications que l’on porte.

1. Le Marende :

Ce sont des cicatrices de la beauté, de l’élégance qui consistent à faire deux ou trois traits horizontaux sur la tempe. Ce terme Marende renvoit aux marense (teinturiers 
d’origine Sonrhaï) qui sont une catégorie socio professionnelle des moose. La relation avec cette couche sociale n’est pas ressortie dans les explications des dépositaires de la tradition de Manga. Mais ailleurs la référence aux marense est très probable.
 
2. Le wiifu du Nakombga :

Ce sont les cicatrices exlusivement réservées aux princes qui consiste à faire deux scarifications du visage à partir de la joue au menton l’une à droite, l’autre à gauche ;
 
3. Le lemde ou scarification du menton qui est sous forme d’une croix au menton;

4. Le dedendga est une forme de scarification qui consiste alterner verticalement et 
horizontalement trois scarifications à gauche et à droite des pommettes.

Toutes ces scarifications sont faites par un spécialiste scarifieur.


B. Les scarifications sur les autres parties du corps et des dents

1. Youbl dayaka ou les scarifications du cou : ce sont des scarifications que l’on fait sur le 
cou.

2. Poug-wii ou scarifications du ventre : ce sont des scarifications que l’on fait sur le ventre d’où le terme pouga qui désigne le ventre chez les moose. Elles se caractérisent par trois cicatrices verticales en haut du nombril, trois en bas du nombril, trois scarifications horizontales à gauche, et trois à droite.

3. Les scarifications des dents ou limage des dents : qui consistent à tailler les incisives 
supérieures et inférieures jusqu’à les rendre pointues.

C. Scarifications propitiatoires

1. Dog n kii wii : ce sont les scarifications que l’on fait sur les nouveaux nés morts. Ce sont 
les laada ou fossoyeurs qui procèdent à ces scarifications sur ces nourrissons défunts. Ceci permet de reconnaitre ensuite les mêmes scarifications sur le nouveau né de la femme qui perd ses enfants en bas âge. Sur un autre plan, Maurice Houis décrit bien ce phénomène de la donation du nom chez les moose. En banalisant l’enfant avec les ordures, il peut ainsi échapper à la convoitise des mauvais génies.

D. Les instruments de scarifications

Il y a selon les régions plusieurs types d’instruments que l’on utilise pour procéder aux scarifications. Chez les moose de Manga, l’instrument le plus usité est le Pongo, qui est une espèce de couteau en forme triangulaire muni d’un manche. Ce sont les forgerons ou Sãaba qui fabriquent cet instrument. Les forgerons sont les maîtres du fer et disposent d’une certaine puissance dans le royaume moaaga. Le forgeron impose de manière similaire son autorité entre les acteurs d'un conflit communautaire. C’est pourquoi le forgeron est nanti d’un pouvoir de demander pardon dans la société moaaga. Il ne juge pas. Il ne pardonne pas au sens propre. Il impose une suspension des offenses, l'arrêt des représailles, l'échange formel des excuses. Sa capacité de prononcer des interdictions relève d'un champ déterminé de faits sociaux.

L’acte de scarifier est public et fait du scarifieur une personne habilitée en raison de ses connaissances techniques mais aussi symboliques. Ceux qui pratiquaient les scarifications étaient des hommes d’expérience, il fallait aussi un apprentissage au bout duquel on pouvait être apte à les pratiquer. Il fallait du courage et de l’adresse (du doigté) pour ne pas rater sa tâche. Avant de pratiquer les scarifications, les parents du candidat apportaient un plat de mil traditionnel en terre neuve, du sorgho blanc, du sorgho rouge pour la cérémonie.

Après l’épreuve de scarification, on mettait le médicament dans le plat à terre afin de soigner le candidat qui était soit un enfant ou adolescent. Le médicament était composé de beurre de karité, du bûndu feuilles d’un arbuste qui sert à préparer la sauce. La composition du médicament était à base de cendres (de la fumée noire) qui servait à cicatriser la plaie. Généralement au bout d’une ou deux semaines au plus tard, la plaie était guérie.

VII. L’écrit oralisé : signification des scarifications moose

En scrutant les formes scripturales des scarifications, il faut dire que cette écriture faciale peut être décomposée en figures notamment en signes géométriques divers combinés. Les scarifications font l'objet d'une codification. En effet, un ensemble scarifié constitue un texte, même court soit-il. C’est ce que nous avons montré plus haut et que nous allons approfondir. Il y a enfin une relation entre les scarifications et l'oralité, parce qu’il sont lus, interprétés ou commentés oralement. Nous avons donné des exemples corrélés de textes et de scarifications.
Il faut dire que toutes ces scarifications ont une signification profonde pour les moose.

Le premier, le Marende est une scarification de parures pour embellir le visage. Ce qui montre que les moose étaient attachés à un sens aiguë de l’esthétique. Il y a le terme « nagre » en mooré qui désigne le fait de se rendre beau ou belle. La nature des scarifications wiifu du Nakombga rappelle une histoire personnelle, un rang social, la noblesse des Nakombse, et même cela peut être étendu à l’appartenance de classe 
d'âge ou de clan. Il s’agit donc uniquement des Nakombse c’est à dire des princes qui sont autorisés à avoir ce type de scarification (wiifu) dont nous avons expliqué plus haut les caractéristiques. Par ailleurs, le wiifu du Nakomga renvoie à une hiérachisation dans la société moaaga. Cela montre que le royaume moaaga repose sur des strates sociales qui vont de la naissance biologique à l’identification sociale aux signes extérieurs du « naam ».

Le dendenga ou scarification du cou renvoie aussi à une forme de scarification d’ordre plutôt esthétique. Il faut dire que ces scarifications moose correspondaient à une forme d’écrit oralisé d’autant plus qu’en examinant ces scarifications on pouvait savoir de quelle ethnie provenait la personne, un moaaga, un Bisa, un Gurunsi, un Bwaba, un Gourmantché etc.. Rappelons qu’avant lorsque un moaaga était scarifié, on savait qu’il appartenait au groupe moaaga qui était composé des éléments suivants :

- les Nakomse ou fils de chef, ce sont des princes ou issus de la famille royale ;
- les tẽng-n-biisi
- les Yarse
- les Sãaba 
- les Sɛta, etc. 
- le talga qui était un homme ordinaire qu’on peut assimiler au roturier.

Il faut rappeler qu’avant la colonisation, les Gurunsi et les Busancé étaient exposés à 
l’esclavage. Ils pouvaient être capturés et vendus par d’autres personnes. Du temps de Naaba Woubri, lorsqu’on était scarifié, on échappait aux exactions, bref, on était protégé. Il faut dire que les scarifications, comme une carte d’identité permettaient de protéger les moose de l’esclavage avant la colonisation et après la colonisation.

Les scarifications ont une valeur identitaire certaine avec l’évolution, de nouvelles charges symboliques se sont exprimées. 
Avec la guerre du Mali contre la Haute Volta en 1974, les gens craignaient des représailles contre leurs enfants. C’est ainsi qu’ils les ont scarifiés pour éviter qu’ils ne subissent par 
mégarde la vindicte populaire de gens extrémistes.

Paradoxalement, il faut dire que dans la région de Manga, qu’après 1974, les populations n’ont plus pratiqué les scarifications. Pourquoi cette rupture ? Selon nos informateurs, les prêtres ont interdit les scarifications avec l’arrivée des pères blancs. L’administration coloniale s’en est aussi mêlée et pensait que les scarifications étaient des coups et blessures sur les mineures sans défense. C’est pourquoi les gens ont cessé de les pratiquer. Cette pratique a aussi connu un grand recul avec le départ des jeunes burkinabè qui allaient en aventure en Côte d’Ivoire. Sous le prétexte de s’identifier aux natifs, et d’échapper sans doute aux traccasseries, ils refusaient de se faire scarifier afin de ne pas être davantage marginalisés. 
Par ailleurs, de nos jours, certaines filles ne veulent plus des hommes qui portent des 
scarifications et vice versa. Sans doute les canons esthétiques ont-ils changé pour eux avec certaines influences extérieures ?

La valeur est ainsi en perdition dans la tradition moaaga. Cependant, il faut espérer un sursaut identaire pour éviter de perdre totalement les richesses de cette pratique culturelle ne serait-ce qu’en sauvegardant par écrit le sens des scarifications pour les générations futures ainsi que l’humanité tout entière.

Bibliographie

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O.R.S.T.O.M., Sér. Scie. Hum., XVIII, n°4, 1981-1982, 423-431

DIM DELOBSOM A. A., L’Empire du Mogho-Naba. Coutumes des mossi de la Haute Volta.

Préface de Robert Randau, Domat-Montchréstien, Paris, 1932, p. 303
 
IZARD Michel, Gens du pouvoir, gens de la terre. Les institutions politiques de l’ancien 
royaume du Yatenga, (bassin de la Haute Volta Blanche), Maison des sciences de l’homme et Cambridge, University Press, Paris, 1985, 596p.

IZARD Michel, Une trifonctionnalité africaine ? Représentations de la souveraineté et catégories socio-fonctionnelles dans le Yatenga, Cah. Sci. Hum. (2) 1995 :407-425

M. HOUIS, Les noms individuels chez les mossi, IFAN, Dakar, 1963, 141p.

MARTINELLI Bruno « Entre interdit et pardon. Le pouvoir des forgerons chez les Moose et 
les Dogon ». Ethnologue. IDEMEC - UMR CNRS 6591

TAUXIER, L, Le noir du Yatenga, Mossi, Nioniossé, Samo, Yarsé, Silmi-mossi, Peuls, Paris, Etudes soudanaises, Paris, 1917.

TIENDREBEOGO Yamba., Histoire et coutumes royales des Mossi de Ouagadougou, Rédaction et annotations de Robert Pageard, chez le Larhallé Naba, Ouagadougou, 1964, 205p.

TIENDREBEOGO Yamba., O Mogho, terre d’Afrique ! Contes, fables et anecdotes du pays des mossi, Rédigés et présentés par P. Arozarena, Ouagadougou, Imprimerie Presse 
africaines, 1964, 141p.

Photo d'illustration : la Na-poaka Aicha Yanogo


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